Expansion du réseau
Le réseau de la MLTC est géré par MLTC Railways Infrastructures (simplifié en MLTC Infrastructures). A sa création, il est composé des réseaux français, belge, luxembourgeois, néerlandais, allemand ex-RFA et du sud du réseau anglais. À ce stade, la MLTC ne couvre donc qu’une portion des pays membres du Mathlyens, qui sont principalement les fondateurs historiques de l’union. Une phase d’expansion du réseau est donc entamée dès 2001 :
La fondation de la MLTC permet l'intégration des anciennes régions de la RDA, dont l’intégration par la WME avait été différée dans l’attente du projet MLTC.
L’un des premiers jalons majeurs de l’expansion survient avec le lancement des services vers le nord de l’Italie, notamment jusqu’à Milan. Ce développement marque la première percée significative de la MLTC en dehors des zones historiquement intégrées.
En 2005, la MLTC étend ses opérations sur certaines lignes transalpines et alpines. En Suisse, l'accent est mis sur des services transfrontaliers, notamment autour de Genève, Bâle et Zurich. En Autriche, la compagnie obtient des concessions sur des corridors internationaux, principalement orientés vers l’Allemagne et l’Italie.
La MSER voit son périmètre élargi vers le centre de l’Angleterre, notamment autour de Birmingham et Oxford. Des coopérations avec des autorités locales permettent d’augmenter l’offre régionale sous la bannière MLTC.
La MLTC débute des liaisons dans la péninsule danoise, d'abord sous forme de trains transfrontaliers depuis l’Allemagne, puis par la reprise progressive de lignes autour des princiaples villes danoises.
L’entrée dans ce marché d’Europe centrale se fait par étapes : d’abord par des dessertes internationales depuis Vienne et Munich, puis par l’obtention de concessions dans la région de Bohême.
Dernier jalon de cette première phase d’expansion, l’Espagne rejoint le réseau MLTC avec le lancement de lignes depuis la France vers Barcelone, puis progressivement vers Madrid. La MLTC devient ainsi présente dans l’ensemble des 12 États membres du Mathlyens.
Cette croissance éclair est rendue possible par une véritable stratégie active d’accords bilatéraux entre les États membres, permettant l'harmonisation les normes technique et une interopérabilité accrue. En 2012, la MLTC Railways atteint son objectif d’épine dorsale du transport ferroviaire mathlyéen, assurant une large part des liaisons régionales et transfrontalières dans tout le bloc.