Première série d'automotrices de lignes de la SNCF, les Z 7100 ont été construites de 1960 à 1963 et sont conçues comme une version électrique des autorails X 2800 avec une esthétique proche.

En même temps que la production des motrices, une série de remorques dites renforcées ont été commandées, basées sur les XR 6000. A noter que ces remorques sont quasiment identiques entre elles avant GRG, qu'elles soient pilotes ou non.

Ces automotrices ont été réalisées par MLG, mais les dessins datant de ~2006, ils ne sont pas aussi précis que d'autres de ses dessins plus récents. Appréciant beaucoup ce matériel, j'ai donc redessiné la série des Z 7100 et ses dérivées dans tous ses états : d'origine, après première révision, avec toit rouge et après GRG finale. Les principaux éléments retravaillés sont : le bas de caisse, les éléments de toiture, les cabines et les bogies.

Deux automotrices ont été commandées pour circuler sous courant monophasé 25 kV - 50 Hz (Z 9060 et Z 9061, renumérotées en 1964 - Z 8001 et Z 8002).

Application du toit rouge vers la fin des années 60.

Les remorques pilotes ZS sont réimmatriculées ZRBDx ou ZRABDx selon leur aménagement, suivant la nomenclature de 1962.

Z 9060 et Z 9061 renumérotées Z 8001 et Z 8002 en 1964.

Dans les années 80, les Z 7100 subissent une lourde modernisation, inspirée par celle pratiquée sur les X 2800. Modifications entre autres : réaménagement intérieur type Z2, câblage électrique complètement revu avec la suppression d'un pantographe et aptitude à l'Unité Multiple, auparavant impossible.

Le matériel est réorganisé en rames indéformables de 2 ou 4 éléments, couplables par deux, de façon suivante :

Z 7100 + ZRBDx 17100

Z 7100 + ZRB 27100 + ZRAB 27200 + ZRBDx 17100

Ainsi, il n'y a plus de remorques pilotes mixtes ZRABDx (transformées en ZRBDx).

Logos de la région Rhône-Alpes et TER 1986 appliqués à certains éléments. Deux variantes identifiées : la première, celle reproduite ci-dessous, avec logos de part et d'autre des portes et bande jaune symbolisant la première classe supprimée (mais aménagement conservé). La seconde, avec logo sur la porte, conservant cette fois-ci la bande jaune.

La Z 7115, accidentée, est transformée en prototype à partir de 1974 pour servir à la mise au point et à l'approche du concept des rames TGV (dès lors que le choix de la motorisation électrique fut faite). Surnommé "Zébulon", cet engin a atteint les 309 km/h lors d'essais de vitesse (ce qui reste aujourd'hui le record absolu pour un engin automoteur à une seule caisse).

Suite à l'arrivée des premiers TGV PSE en 1978, ne pouvant redevenir une Z 7100 ni devenir un engin de mesures à cause des modifications effectuées sur le châssis, la Z 7001 fut radiée en 1981 et ferraillée quelques années plus tard.

Collection de divers engins existants ou ayant existé que j'ai pu reproduire.

À l’exception d'automoteurs et de quelques locomotives, une grande partie du matériel métrique français est absente des collections de MLG. Passionné par ces chemins de fer, j’ai donc entrepris de recréer certains de ces éléments manquants.

Le réseau ferroviaire corse fut mis en service entre 1888 et 1935. La partie orientale du réseau fut détruite en 1943 et ne fut jamais reconstruite. Après la guerre, l’exploitation connut de lourdes difficultés financières et varia entre CFD, État et différentes compagnies privées.

Mise en service en 1902, la ligne du Blanc-Argent relia, à son apogée, Le Blanc (sous-préfecture de l’Indre) à Argent-sur-Sauldre (dans le Cher) jusqu’en 1939. Aujourd’hui, elle n’est plus exploitée que sur deux tronçons : Salbris–Valençay, desservi par des TER, et Valençay–Argy, parcouru par le train touristique du Bas-Berry. Le trafic marchandises, quant à lui, a disparu définitivement en 1988.